Vendredi,
Toujours sous le soleil, direction la pointe nord de la presqu'île de Crozon, la pointe des espagnols d'où on à l'impression que Brest est à portée de main, juste au-delà du goulet donnant accès à la rade.
La Pointe des Espagnols tire son nom d’une célèbre bataille qui se déroula au printemps 1594 ou une armée composée de 3 000 français, 2 000 Anglais, 300 arquebusiers à cheval et 400 gentilshommes, vient bloquer et attaquer le fort tenu par 400 Espagnols munis de canons. Il ne reste plus aucune trace de ce fort, mais la pointe, hautement stratégique, fut aménagée par Vauban, par Napoléon III, par la troisième république et les allemands pendant la seconde guerre mondiale.
La route côtière nous ramenant à Camaret offre de très beaux points de vue sur le Goulet, la lande et quelques plages où l'écume des vagues sous le ciel bleu paraît encore plus blanche.
Nous profitons de ce beau temps pour déjeuner en terrasse sur le port de Camaret.
Après cet intermède, direction le Cap de la Chèvre plus au sud. Nous y découvrons le Monument de l'Aéronautique Navale élevé en 1988 dans un encuvement de canon allemand datant de la Seconde Guerre Mondiale et appartenant à la batterie défendant le Cap de la Chèvre contre toute invasion alliée. La longue liste des 630 noms des aviateurs disparus dans l'Atlantique Nord est classée année par année, depuis la date de la création de l'Aéronavale, l'aviation embarquée sur des navires de guerre.
Les rafales de vent sont de plus en plus violentes et cet air vivifiant nous accompagne sur le chemin côtier offrant une vue magnifique sur l'océan.
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