dimanche 5 février 2017

Fin du voyage

Dimanche 5 février

Pour notre dernière journée, nous sommes allés jusqu'à la plage de Chowpatti sur Marine drive, mais rien à voir avec la Croisette ou la promenade des Anglais ! Nous sommes donc revenus flâner dans notre quartier et nos pas nous ont entraînés vers la porte de l'Inde. Aujourd'hui il y a beaucoup de monde et depuis les attentats de Bombay, la sécurité est renforcée pour accéder à l'esplanade. Des familles entières vêtues de somptueuses couleurs viennent se prendre en photo ou embarquent sur les petits bateaux pour visiter les grottes de l'île Elephanta où nous étions allés lors de notre dernier séjour à Bombay. Nous restons assis et profitons de ces dernières heures indiennes. Plusieurs familles viennent nous demander de se faire prendre en photo avec elles, et à notre tour nous proposons à ceux qui le souhaitent de les prendre en photo ensemble. Multiples échanges de sourires et de remerciements. Bombay est frénétique et magnifiquement épuisante !
Un mois déjà et l'heure du retour sonne. Que dire de ce voyage que je n'ai pas encore écrit !
Je pense que l'Inde est vraiment le pays du sourire, que toutes les personnes que nous avons croisées, quelle que soit leur condition étaient prêtes à nous donner le peu qu'elles avaient : partager un repas dans les backwaters, un thé dans les plantations de Munnar, de l'aide pour attraper le bon bus, monter dans le bon wagon ou prendre la bonne rue. Nous avons aimé les paysages verdoyants du Kerala et des montagnes, les canaux reliant les villages des backwaters, les immenses plages de Goa, les palais de Maharadjahs. Nous avons adoré les beignets de bananes ou de farine de poix chiches enrobés dans du papier journal, le poulet tandoori hyper épicé qui nous brûlait les lèvres mais qui était tellement délicieux qu'on s'en léchait les doigts et le tchai, ce thé au lait aux épices emblématique de l'Inde.
Tout a toujours été très facile : les déplacements, les hébergements, pas une seule galère (si ce n'est pur boire un petit coup !) : même pas malades ;)
Bien sur il y a la misère, la saleté, la foule, le bruit, mais il y a aussi tous ces sourires qui font que j'adore ce pays et qu'il me manque déjà

























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